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Justice pour Nahel

365 000 domiens vivent dans l’hexagone. Un antillais sur quatre vit dans l’hexagone. Un réunionnais sur sept. Nombreux d’entre nous ont vécu, à un moment ou à un autre, ou parfois sur plusieurs générations, dans ces banlieues oubliées. Combien de victimes de violences policières ? Combien de laissé.e.s pour compte dans les limbes administratives ? Combien d’écrasé.e.s par les impasses du système scolaire ?

Justice pour Nahel. Chaque année, 40 000 étudiants des “Outre-Mer” partent étudier en France. Nahel aurait pu s’appeler Claude, Zaka, Kiwan, Michael, Joey, Dominique, Myriam, Gregory. Nahel aurait pu être notre ami. Notre cousin. Notre enfant. Nous ne restons pas intouché.e.s par la violence systémique de la France envers nos sociétés.

Justice pour Nahel. Les banlieues de l’hexagone sont des marges tenues par la laisse de la méritocratie. Des zones de non-égalité, d’absence d’opportunités, des lieux souvent pensés comme autant de bagnes pour des citoyens de seconde zone. Comme le sont souvent les Antilles et les Outre-Mer.

Cela doit changer. Nos sorts sont liés. Nous sommes Nahel. Notre empathie et notre solidarité ne doivent jamais faillir.

Avec Zist, nous apportons tout notre soutien à la famille du jeune homme tué par un policier, ainsi qu’aux autres victimes de violences étatiques. Si vous désirez soutenir la famille de Nahel, une cagnotte a été organisée derrière ce lien. #JusticepourNahel

  1. O corpo de Nahel nao é um corpo alheio porque Nahel é feito do que também somos, e é negligenciado e maltratado como também somos.
    Nao haverá mudança sem reconhecimento do racismo que molda a violência policial francesa. Nao haverá avanço sem reforma profunda no sistema policial. Nahel se foi, e nós seguimos vivos até a metade (até nova ordem) sob essa regência racista, sanguinária e hipócrita.

    Le corps de Nahel n’est pas un corps autre et éloigné parce que Nahel est fait de ce que nous sommes aussi, et qu’il est négligé et maltraité comme nous le sommes.
    Il n’y aura pas de changement sans reconnaissance du racisme qui façonne les violences policières françaises. Il n’y aura pas de progrès sans une réforme profonde du système policier. Nahel a disparu, et nous sommes encore à moitié vivants (jusqu’à nouvel ordre) sous ce régime raciste, sanguinaire et hypocrite.

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