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Les vérités amères de Laurence de Cock

Il a transformé son blog en revue quand il a su que j’avais porté plainte pour récolter l’argent que vous lui avez donné, avec sa mère

Laurence de Cock, Université d’été du Nouveau Parti Anticapitaliste, 22 Août 2022

L’historienne et essayiste française Laurence de Cock poursuit en diffamation la revue antillaise Zist et son fondateur et directeur de publication Zaka Toto. Le procès a lieu ce vendredi 9 Juin à Paris. Zaka Toto soutient que Laurence de Cock a pillé son texte « Le Sucre » avec de nombreuses preuves à l’appui. Notamment dans #laffairedecock publiée dans nos pages en 2022.

Depuis, notre cellule d’investigation n’a cessé d’enquêter pour trouver le fin mot de cette histoire qui pose les enjeux de savoir et de pouvoir entre les Antilles et l’Hexagone. Tout simplement, produire ou créer de manière pérenne depuis les Antilles est-il possible ? Avons-nous droit à nos institutions de savoir et de culture ? Ont-elles droit à la parole ? Du moment qu’on est métropolitain avec un peu d’entregent, peut-on impunément diffamer des citoyens antillais et des personnes racisées sans aucune conséquence ? Doit-on toujours attendre quarante ans après les faits pour que la presse hexagonale se saisisse de ce type d’enjeux « outre-mer » ?

22 Août 2022. Université d’Été du Nouveau Parti Capitaliste(NPA). Le parti de gauche antifasciste et anticapitaliste de Poutou et Besancenot. Laurence de Cock est invitée par le parti à diriger un atelier. Cela, malgré les protestations de militants choqués par les révélations de #laffairedecock. Déterminés, Ces militants antiracistes, racisés ou non, demandent à ce que Laurence de Cock retire ses plaintes en diffamation. Elle refuse. Elle demande le droit de s’exprimer. C’est vrai qu’elle n’en a jamais l’occasion. La preuve. La suite est troublante. Nous avons pu nous procurer les enregistrements.

Dans cette vidéo, Laurence de Cock :
– N’est plus sûre si elle a lu nos textes
– Dit que nos articles ne sont pas signés
– Présente une version intéressante des événements

Tout cela devient plus troublant quand Laurence de Cock commence à s’en prendre nommément à Silyane Larcher, Audrey Célestine et Amandine Gay. Elle ne comprend pas que ces trois femmes racisées lui indiquent toutes la violence de ses propos et de ses actions. Elle les a pourtant invitées dans ses podcasts ou autres. Est-ce une manière de dire que ces femmes racisées l’ont trahie ? Qu’elles sont ingrates ? Nous ne saurions dire.

En tout cas, Laurence de Cock indique qu’elles auraient participé à une campagne de cyberharcèlement que nous aurions lancée. Pour rappel : Laurence de Cock et ses amis, tous à plusieurs dizaines de milliers de followers sur les réseaux sociaux, ont utilisé toutes leurs tribunes pour nous accuser de choses que nous n’avons pas commises. Par journaux et réseaux sociaux. Sur leurs pages officielles et personnelles. Par emails et articles de journaux.

Laurence de Cock ne semble pas comprendre que si des dizaines voire des centaines de personnes antiracistes, racisées ou non, lui disent que ce qu’elle a fait est problématique (pour dire le moins) c’est que ça l’est peut-étre bien. Elle ne semble pas comprendre que si des intellectuelles qui travaillent sur le racisme et les discriminations lui disent que ce qu’elle fait est problématique, c’est que ça l’est peut-être bien.

Comme d’habitude, Laurence fait appel au pathos avant de procéder à une nouvelle ignominie. Elle m’accuse, ma mère et moi d’impropriété financière. Nous aurions « transformé le blog en revue ». Zist existe depuis 2018. Nous avons eu plus d’une vingtaine d’abonnés dès les premiers jours. En 2020, nous avions déjà publié 18 numéros. Quasiment tous nos contenus n’étaient accessibles que par abonnement. Ce n’est qu’à partir de fin 2019 que nous avons commencé à mettre nos contenus en accès gratuit. Comme Le Sucre en Janvier 2020.

Bref, une nouvelle limite est franchie par Laurence de Cock. Les mamans aussi.

Après nous avoir traité de « garçon » que « personne ne connaissait en Martinique », nous sommes aujourd’hui une sorte de Gatsby de « Tayapai ». Et pourquoi pas ? Il semble que pour Laurence de Cock (et pour une gauche qui n’assume pas ses préjugés profonds ?), un antillais est un problème qu’il soit un garçon inconnu ou une personne extraordinaire.

Quand à ces histoires de « Grande France », nous avons googlé, nous n’avons rien trouvé. Dans ma famille, nous avons fait un peu plus qu’organiser des universités d’été. Nous sommes choqués que des partis de gauche comme la LFI ou le NPA, toutes sortes de médias, continuent de plateformiser et de promouvoir cette personne.

À vous, nous dédions tout notre mépris.